Bon, il a presque 2 ans et il sort tout juste de la période « bébé ».
Par contre, je ne sais pas comment s’appelle cette nouvelle période, mais je pourrais la nommer « Anguille », « Non-non-non » ou « préfère vivre à poil même avec -2° dehors ».

Car le fait est que pour habiller cet enfant le matin, c’est une vraie bataille .

Il se trouve qu’en partant au travail le matin, la crèche est sur mon trajet, et donc, je l’habille juste avant de sortir. Mais il a beau ne pas porter 12 couches de vêtements ou ne pas passer 3/4 d’heure dans la salle de bain pour se pomponner, le temps de l’habillage est une vraie plaie!

Je fais 1m85, et je passe les deux tiers de mon temps à courir après un bolide de 90 cms, à l’attraper, à tenter de passer une seconde jambe dans un pantalon alors qu’il enlève la première, à tourner et retourner ledit bolide qui contourne les habits pour être certain de ne pas passer la tête dans un pull, sans parler des chaussettes qui n’existent que pour être enlevées avant de passer les chaussures… Et tout ça sans le casser, si possible…

Alors, évidemment, on a essayé tout plein de solutions : d’accaparer son attention par une activité qu’il aime, de lui promettre l’enfer sur un ton sans équivoque (et d’appliquer ladite sentence – je précise pour les parents toujours en recherche de failles dans l’éducation des enfants des autres…), de le tenir à deux, de l’occuper par une de ses grandes sœurs… Mais le fait que môsieur aime avoir son corps à l’air libre et supporte mal qu’on l’entrave avec des habits qui le grattent, l’enferment ou  couvrent tout simplement sa peau!

On a l’esprit large, donc penser qu’on a mis au monde un futur nudiste ne nous gêne guère, sauf qu’à la crèche, on se doute que c’est plutôt mal vu, d’autant plus qu’il n’est pas encore propre et que la mise en place de la couche est aussi une vraie séance de catch! Du coup, ce moment est vraiment mal vécu par tout le monde et une vraie source de stress. Oui, oui, on sait, la psy nous dirait « Il sent ce stress et donc l’utilise pour… blablabla blablabla », mais le fait est qu’il nous faudrait une solution plutôt qu’une thérapie (non, la thérapie n’en est pas une… On cherche à l’habiller, pas à refaire un Woody Allen).

Alors, si vous avez des solutions adaptées à son âge – à même pas deux ans, difficile de faire des jeux, genre « la course pour s’habiller » – on est preneur, car je commence à avoir le dos – et les nerfs… – un peu cassés.