Les dessins animés pour enfants prônent-ils l’éducation de l’enfant roi?

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enfant_roi_2Actuellement, entre les livres pour enfants qui font polémiques, les études revues sur l’éducation dans les pays scandinaves, ou toutes les histoires plus ou moins vraies sur la Théorie du genre, notre boulot de parents s’en trouvent tout chamboulé.

Nous n’allons pas rentré dans des polémiques stériles qui feraient s’affronter ici des doctrines paternalistes, maternalistes ou humanistes, saupoudrées par-ci par-là par la Morale, les religions ou des poncifs laïcs.

Le fait est que, en tant que parent, nous avons des choses à transmettre à nos enfants. De par notre vécu, nous avons envie de leur donner une vision du monde qui nous semble en accord avec ce que nous leur souhaitons dans l’avenir. Et pour cela, nous sommes prêts à prendre des raccourcis; et pour cause : leur expliquer, à eux si petits, la complexité et la diversité de notre monde, semble un peu ardu et on risque fort de les ennuyer de ce qui relève à une longue progression de l’humanité vers les Lumières, l’humanisme, la compréhension des différences de l’autre. On laissera donc cela pour plus tard, tout en prenant soin de leur inculquer des bases fortes sur ce qui nous semble bon ou mauvais.

Mais aujourd’hui, d’autres « forces », extérieures aux parents, s’octroient le droit – devoir? – d’inculquer le bien et le mal, car la vision parentale est jugée partiale et surtout encore trop imprégnée d’idées anciennes et donc, désuètes, pour ne pas dire dangereuses pour nos enfants modernes.

Je ne reviendrais pas sur cette façon de penser, mais dirais que je la trouve personnellement dangereuse et destructrice de la diversité que l’on dit pourtant vouloir protéger par ailleurs. Et comme Brunechauve ne se veut pas un blog polémique, j’arrêterais là tout débat sur le sujet.

Par contre, la semaine dernière, en regardant Petit Ours Brun en compagnie de mon plus petit de 2 ans, je me suis aperçu que, jusqu’au dessin animé, la famille a un visage et pas un autre. Papa Ours doit se mettre en colère 3 fois avant que Petit Ours n’obtempère, et encore, chance, c’est lui seul qui a décidé d’obéir à un moment donné; et Maman Ours, bien que ferme, attend patiemment qu’un Petit Ours boudeur ait eu le temps d’assimiler sa demande pour lui obéir.

Que renvoient ces images à l’enfant? Que les parents doivent, certes, être obéis, mais qu’ils ont tout leur temps d’attendre que l’enfant trouve lui-même que leur parole lui convienne? Que l’enfant peut exprimer sa colère tout son saoûl et que les parents doivent patienter du temps qu’il digère sa leçon?

Cela me rappelle, lorsque j’étais plus petit, les débats sur les dessins animés violents que Dorothée nous passait. Je n’ai pas étripé de petits camarades à l’époque, jusqu’à aujourd’hui d’ailleurs.  Alors, doit-on s’inquiéter si fort de ce que voient ou interprètent nos enfants? Il paraît que oui. Et dans ce cas, l’éducation, que d’autres « forces » essaient de leur instiller, devrait être davantage débattu.

Non?

1 Comment

  1. Michel 24 février 2014 at 16 h 57 min  

    belle écriture belle plume mais je pense que quelques petites claques devrait intervenir de temps a autre plus rapidement qu’une attente trop longue a la réaction de notre cher petit……..

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